La gestion durable des ressources du territoire.

La stagnation de l’économie remet au premier plan les problèmes économiques (chute de l’activité, fermetures d’entreprises) et sociaux (chômage, précarité). La forte augmentation des dépenses sociales qui en découle pèse sur le budget des collectivités publiques. Dès lors, afin de réaliser des économies et réduire le déficit, on porte attention aux questions environnementales et énergétiques. Il s’agit d’utiliser une énergie à moindre coût car produite localement, avec nos propres ressources naturelles. Il est nécessaire d’assurer la sauvegarde des productions propres à notre île et d’accompagner nos producteurs dans la recherche de gains de productivité. Il importe d’adopter des comportements de consommation et de production responsables (pas de gaspillage, pas d’excès…). Le choix de l’efficacité et de la modération est une réponse aux difficultés économiques, sociales et financières, à la crise.
À cela s’ajoute la nécessaire participation de tous dans la lutte contre le changement climatique dont les effets sont visibles : dégradation de la nature, érosion de la biodiversité, mise en danger de la vie, migrations. La transition vers une approche durable et viable de la gestion du territoire passe par une révision des méthodes traditionnelles et l’adoption de techniques plus économes en ressources.

Nos solutions

  • Favoriser l’accès de tous au réseau électrique : passer l’éclairage public en solaire ; accompagner les personnes n’ayant pas accès à l’électricité.
  • Redécouvrir les énergies éolienne et solaire =>familles ou logements isolés : fourniture de kits éoliens et/ou solaires ; bâtiments publics équipés de nouveaux panneaux solaires; plans pluri-annuels d’installation de panneaux solaires pour les édifices publiques et les puits dédiés à l’extraction d’eau pour l’élevage.
  • Adopter l’énergie marémotrice => études de faisabilité, recherche de partenariats, projet pilote sur plusieurs sites ; analyser l’opportunité de valorisation des sargasses (engrais et/ou méthanisation) puis lancer le projet multi-sites.
  • Organiser le tri sélectif => distribution de poubelles adéquates ; améliorer le ramassage des ordures ménagères (fréquence de la collecte, traitement, valorisation…).
  • Réfléchir aux démarches mises en place pour l’assainissement individuel afin d’améliorer le respect des normes (fosses septiques).
  • Collecter et diffuser les informations sur la biodiversité de la Capesterre selon les espaces (faune et flore – réalisé par les scolaires et les collégiens) ; présentation publique en fin d’année scolaire
  • Compiler les informations sur le cycle de l’eau à Capesterre : rétention (mares, ravines) circulation (ruissellement, nappes phréatiques), destination (mer, littoral, rivières, zones humides) ; diffusion des travaux chaque année ; conférences ; recensement des mares
  • Mettre en place une politique de l’environnement basée sur la connaissance (a) du circuit de l’eau, (b) de la faune et (c) de la flore de la Capesterre.